Vers les jours heureux…

Réflexion poétique et littéraire

 

Auvergne IMG_3995Le bonheur,

Il a un rapport fort à la liberté, il permet de créer des « oasis »entre nous, les lieux où l’on peut se retrouver, partager, projeter, créer… rêver.

Dans les rêves naît la liberté.

Rêver tous les possibles, les regarder en face, et les relier à la vie, pour aller et voir plus loin.

La liberté,

C’est refuser l’ordre établi, la cruauté des pouvoirs…

Pour s’en sortir, pour trouver cette liberté, il faut se retourner vers l’intérieur des êtres.

L’homme a une extrême force pour se détruire, il faut l’utiliser, l’élever, pour atteindre une forme de spiritualité, l’humanité.

Marie-Laure Spéri

 

Laissons-nous traverser par cette humanité que proposent les poètes,

Qui accordent à chaque être le droit d’exister, libre et souverain sur une terre qui appartient à tous et qu’aucune frontière ni aucun mur ne peut délimiter.

Edito du Théâtre Qui

 

arbres et chemin 5618243506_a69e7279f6_bEn quelle heure fugace reprendre sa vie

Si ce n’est en l’autre

Oser encore recourir à l’espoir

Oser encore

Porter l’instant et le rendre à lui-même

Répondre quel qu’il soit au baiser de la terre

Vouloir ce plus loin dont on ne sait pas le nom

Andrée Chedid, extraits de « Oser encore », Textes pour un poème.

 

IMG_4913L’art et la société, la création et la révolution, doivent retrouver la source de la révolte où refus et consentement, singularité et universel, individu et histoire s’équilibrent dans la tension la plus dure.

La révolte n’est pas en elle-même un élément de civilisation. Elle seule dans l’impasse où nous vivons, permet d’espérer l’avenir dont rêvait Nietzsche. Au lieu du juge et du répresseur, le créateur !

Albert Camus, l’homme révolté, extraits.

 

« Nous sommes du parti des peuples décimés et affamés, des expatriés, des chassés, des humiliés, pour qui l’espoir violent est ce qui reste sous la dent… et gardez vos rires dans la gorge, c’est là un aliment, souvenez-vous, qui nourrit bien le muscle de la canaille »…

finance 33700895291_e79928c8de_o« Nous veillons à ce que la soupe inodore, incolore que nous sert la machine à divertir vous amollisse le cerveau au point de vous faire perdre toute conscience et tout esprit critique, et avale tout cru votre liberté de penser. »

« Car la peur de cette liberté là, la peur d’être libre, bâtit toutes les prisons humaines, prisons mentales, prisons de chair et prisons de pierre, barbelés, camps… Contre la sale peur, souverainement, luttons ! »

Jean Pierre Siméon, extraits.

Sélection des textes Marie-Laure Spéri

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